Du champ de culture vers un havre de biodiversité
Avec ce jardin, nous relevons le défi de passer le plus vite possible d’un banal champ de culture comme tant d’autres, vers un havre de biodiversité.
La nature fera le plus gros du travail. Sans grand bruit, discrètement, imperceptiblement, à son rythme, comme elle l’a toujours fait. Se remettre en équilibre. Nous lui donnons toutefois un coup de main de temps à autre, pour faciliter ce mouvement de transition.
Pour cela, nous respectons la charte du Réseau Nature de Natagora.
Nos règles de conduite
Privilégier la spontanéité
Après avoir mis en place les nécessaires contours du jardin pour qu’il puisse jouer son rôle éducationnel, nous allons intervenir le moins possible afin de donner quartier libre à la flore et la faune. Et pour les nécessaires interventions, nous éviterons les outils trop bruyants : fauchage traditionnel à la faux, etc.
Diversification des milieux
Potager, mare, spirale aromatique, forêt nourricière, verger, fascines, tas de pierres, pré de fauche… Une diversité de milieux afin qu’un maximum d’espèces végétales et animales puissent se nourrir et se loger, mais aussi socialiser et hiverner.
De l’indigène d’abord !
Des espèces végétales locales et non horticoles, pour plus de biodiversité, mais aussi parce qu’elles sont plus robustes et plus résistantes aux maladies.
Créer des zones refuges
Certaines zones du jardin seront quasiment laissées en libre évolution, avec le strict minimum d’interventions de notre part.
Un jardin sans mauvaises herbes
Les ‘mauvaises herbes’ ? Juste une idée de l’esprit. Aucune plante n’est en soi bonne ou mauvaise. Chacune a son utilité pour la biodiversité, même si nous n’avons pas encore compris pourquoi. Et pour préserver certaines zones comme le potager d’herbes spontanées, nous ‘occupons le terrain’ avec du paillage ou des plantes couvre-sol.
Pas de pesticides, cela va de soi
Les pesticides représentent un danger pour l’être humain, la faune et la flore. Les insectes et maladies dérangent plus souvent le jardinier que les végétaux. Nous changeons de casquette, plantons des espèces indigènes et acceptons que la nature trouve son équilibre.
Présence animale extensive
Certaines parties du jardin seront ‘entretenues’ par le pâturage de moutons de race rustique. Un nombre d’animaux bien étudié, pour éviter le surpâturage.
Notre vertu principale sera la patience
Le temps de nombreuses plantes est plus long que le nôtre. Nous allons renoncer à l’immédiateté et passer du temps à admirer l’évolution de notre jardin au fil des saisons et des années, et nous vous invitons à vous joindre à nous pour cela !